A l’aube de mes 25 ans…

A l’aube de mes 25 ans…

Si certains passent le cap de la vie adulte à 18 ans, je me suis toujours dit que le vrai cap était celui des 25 ans. Je n’ai jamais été très paniquée à l’idée de vieillir mais avoir 25 ans a toujours été un palier important.

J’ai toujours été une grande stressée de la vie. Stressée pour tout, mais surtout pour pas grand chose avec la soif débordante de réussir tout ce que j’entreprenais. Grosse peur de l’échec… de l’abandon. L’envie de toujours tout faire à la perfection ce qui demande un véritable sacrifice personnel, croyez-moi.

Aujourd’hui je peux enfin le dire, et j’arrive enfin le dire, je suis fière de la personne que je suis devenue. Et je pense que j’ai toujours eu du mal à faire les choses pour moi, faisant passer les autres avant tout.

Ce blog c’est mon bébé, je ne m’y confie pas souvent mais à l’aube de mes 25 ans j’avais ce besoin d’écrire. J’ai toujours tout fait dans la vie pour avoir la reconnaissance de mon père. Un père absent souhaitant privilégié sa vie professionnelle à sa vie personnelle. Un départ l’année de mes 18 ans pris pour ma part comme un abandon… des décisions, des erreurs que je n’ai jamais acceptées encore moins pardonnées.

18 ans. L’âge également fatidique de l’orientation professionnelle. Et là, je me suis orientée vers l’expertise statistique pour la Finance. Des mathématiques, des statistiques, des tableaux, des chiffres. 5 ans à évoluer dans un monde assez superficiel… Un univers qui ne collait pas du tout à ma personne… mais un monde dans le lequel je me perdais avec plaisir. Assez paradoxal je vous l’accorde…

Parallèlement, j’ai eu un problème avec mon corps. Mannequins fines, blogueuses toujours plus maigres vantant les mérites de régimes hypocaloriques, je suis tombée dans une mauvaise spirale… Celle de l’anorexie. 1m72 pour 39 kilos. L’anorexie mentale… le plus dur dans cette maladie est surtout de s’en rendre compte. Une petite descente aux enfers où je me suis bien perdue, ou j’infligeais beaucoup à mon corps avec surtout la même exigence envers moi-même : ne pas échouer. Jusqu’au jour où mon corps n’a plus suivi… j’étais au bout, à bout. Élément déclencheur de toutes mes conneries, j’ai pris ma bêtise en pleine gueule. Et ça fait mal de l’admettre.

Depuis ce jour, j’ai décidé de penser un peu à moi. D’arrêter de me faire du mal et de m’autoriser à penser enfin à moi. Je pense que si je suis la personne que je suis devenue aujourd’hui c’est uniquement grâce au soutient de ma Maman qui est sans doute la personne que j’admire le plus sur cette Terre. Encouragée dans tout ce que j’entreprenais, je lui dois tout aujourd’hui. .

Le début d’une renaissance.

J’ai ouvert ce blog, crée ma page Instagram et j’ai fait un M2 Marketing-Communication et Finances, un moyen pour moi de m’orienter vers un domaine qui me plaisait davantage. Et c’est à ce moment que j’ai pris l’incroyable décision de quitter la Lorraine natale, ma famille, mes amies pour venir goûter à la vie Parisienne. Décision la plus difficile de ma vie que je ne regrette absolument pas actuellement.

Aujourd’hui, je me suis reconstruite et 2 ans après tout ça, je suis fière du parcours réalisé. J’élève des licornes chez L’AVANT GARDISTE depuis bientôt 2 ans, je suis auto entrepreneur depuis août 2017 et je suis toujours entourée par des gens que j’aime. Que demander de plus ?

 À l’aube de mes 25 ans, j’aimerais remercier ces personnes qui partagent ma vie… et merci à vous de permettre à ce blog d’exister…

Photo par M.Pellerin.

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